(Co) habiter à Apollonia

« Portons-nous attention aux autres espèces qui habitent et rendent la Terre habitable ? » Telle est la question posée à l’entrée de l’exposition (co) habiter à Apollonia. En ce 20 septembre 2022, les élèves de S7ART4 sont invités par Pauline Abad à regarder avec attention les différentes installations, comprendre les propositions sensibles des artistes Clothilde Garnier, Juliette Dignat, Lama El Charif, Mélodie Gogué-Meunier, Sybille Goranflaux, Zoé Kiner Wolf, Alexis Puget. Participer. Dessiner. Émettre des sons. Faire réagir des plantes carnivores (dionaea, droséra, népenthes, pinguicula, sarracenia). Récolter dans le jardin sauge et menthe. L’œuvre d’Alexis Puget fait appel à différents domaines pour développer des champignons Tricholoma Matsutake et intrigue les élèves. Celle de Clothilde Garnier Etamine, avec fil de cuivre, graines de tilleul, encre de Chine, ou encore celle où les élèves sont sollicités par les sons de la forêt tout en admirant un patchwork de tissus teintés naturellement, sollicitent finement tous les sens. Alors oui, portons davantage attention à la Terre habitable !

Visite du Struthof

Aujourd’hui, une partie des élèves de S6 ont été au camp du Struthof. Après une matinée consacrée à la visite, ils ont pu participer à des ateliers pédagogiques consacrées à la place des femmes dans l’univers concentrationnaire. La deuxième partie des élèves de S6 se rendra au CERD (Centre européen de la Résistance et de la Déportation) le 31 mai. Ces sorties, intenses sur les plans civique et mémoriel, permettent de conclure un travail de réflexion, mené tout au long de l’année.    

Pose de Stolpersteine

Le 9 mai, jour de l’Europe, à été aussi l’occasion pour 6 de nos élèves de participer au dévoilement de Stolpersteine dans Strasbourg. Près de 86 000 pierres dans 26 pays ont déjà été posées, rappelant la présence de ces personnes déportées et pour beaucoup mortes dans les convois et dans les camps. Histoire, mémoire, souvenirs mais aussi réflexion sur le présent et l’avenir.

« Riveder le stelle » – Dante à l’EES

L’École européenne de Strasbourg célèbre cette année l’auteur de la Divine Comédie, mort il y a 700 ans. À cette occasion, tous les élèves de S7 ainsi que l’ensemble des italianistes de l’école ont rendez-vous dans l’Aula avec Madame Enrica Zanin, maîtresse de conférences à l’Université de Strasbourg et spécialiste de l’œuvre du poète florentin. Pourquoi lire Dante aujourd’hui ? C’est à cette question que Madame Zanin a tenté de répondre face à un public attentif et curieux. Elle a montré l’importance d’un auteur qui s’est fait le porte-parole de son temps mais qui s’adresse aussi à tous les humains de toutes les époques et de tous les pays. De là, la fascination pour une œuvre aux significations inépuisables. Un exposé passionnant qui a permis aux nombreux élèves présents de pénétrer au cœur d’une expérience de vie autant que d’une expérience d’écriture. Dans les pas de Dante Alighieri à la Bibliothèque nationale et universitaire Le voyage s’est poursuivi, le lundi 29 novembre, pour les élèves de S6 et S7 option italien, à la Bibliothèque Universitaire de Strasbourg. Accueillis dès le perron par le regard austère et l’air sérieux du poète en médaillon sur la façade de l’édifice, les élèves sont ensuite allés à la rencontre d’un érudit allemand du siècle dernier, Karl Witte (1800-1883). Au terme d’une vie dédiée à l’étude de la Comédie, celui-ci a légué sa riche collection de manuscrits, de livres, d’objets et de gravures sur l’œuvre et la vie de Dante Alighieri à la BNU. Nous étions alors en 1872 et la BNU, qui avait à peine plus d’un an, s’appelait Kaiserliche Universitäts- und Landesbibliothek zu Straßburg. La collection de Karl Witte Marcher vers une sélection de ce remarquable fonds dantesque, l’un des plus importants d’Europe, telle est la proposition de Daniel Bornemann, conservateur, en ce lundi 29 novembre 2021. Les élèves, accompagnés par leurs professeures d’italien, d’art et de documentation, Anne-Laure Marquer, Marianne Gayko-Roth, Marine Orenga, ont commencé leur marche par la montée vers la coupole pour accéder aux rayons historiques où l’architecture de 1889 à 1894 a été préservée avec des colonnes de fonte ouvragées et accédé au fonds italien. Il représentait 13705 titres de 1871 à 1918.   La déambulation dans les magasins historiques s’est poursuivie jusqu’au fonds ancien où manuscrits et incunables sont présentés avec soin. Parmi les livres prestigieux sur coussins rouges, comme par exemple, l’incunable Stultifera Navis de Sébastien Brant de 1498, ou encore Germania de Jakob Wimpheling de 1501, le conservateur a présenté aux élèves des manuscrits où se déploient l’écriture fine et les commentaires érudits du chercheur allemand sur les œuvres de Dante. Il s’est attardé alors sur des incunables, l’édition princeps de 1490 avec gravures sur bois et belles lettrines du Convivium imprimée par Francesco Bonaccorsi à Florence. Daniel Bornemann, notre Virgile pour l’occasion, a aussi su rendre les élèves attentifs à l’évolution de l’iconographie et à l’art de l’imprimerie. Une édition en particulier a retenu leur attention, celle proposant les commentaires de Cristoforo Landino, une édition de 1491 magnifiquement coloriée ! Et de montrer enfin l’ouvrage que l’imprimeur Aldo Manuce fit paraître à Venise en 1502, le premier Dante de format in -8° orné de la célèbre encre. La dernière étape du parcours a permis de découvrir un choix d’ouvrages plus récents. La Comédie illustrée par Doré, l’édition illustrée par Dalì, un fac similé des dessins de Botticelli ou encore un curieux livre de 1872 représentant un ensemble de schémas, de coupes, de plans des lieux de la Divine Comédie, vus par des vulgarisateurs de l’époque. Merci à notre guide… Il ne reste plus maintenant qu’à explorer le texte d’une œuvre, difficile et exigeante certes, mais dont nous avons désormais quelques « clés » !  “Nel mezzo del cammin di nostra vita mi ritrovai per una selva oscura, ché la diritta via era smarrita” Enfer, chant I, v. 1-3.

Sortie des P4 au Musée d’Art Moderne et Contemporain

Kunstunterricht am anderen Ort: Die drei P4 Klassen besuchten am 19. und 20.10.2021 das Museum für Moderne Kunst in Strasbourg. Es war ein schöner Vormittag mit interessanten und vielseitigen Eindrücken. Wir haben verschiedene Formen und Techniken der Kunst kennengelernt und auch eigene kleine Zeichnungen erstellt. Außerdem wissen wir nun, dass auch ein Auto Kunst sein kann!

Traverser la couleur à Apollonia

Les élèves de S6 art 4 et leur professeure d’éducation artistique Madame Gayko-Roth ont découvert le travail de Germain Roesz, peintre, sculpteur, poète, depuis plus de 40 ans, en visitant l’exposition « Traversées » à Apollonia, ce mercredi 6 octobre 2021. « Il s’agit toujours d’habiter la surface, de la rendre vivante, efficace. Ensuite se laisser guider par le fond (se fondre dans le fond, dans la nuit du fond) par la ligne qui vient, par la forme qui surgit, par la tonalité générale et par les tons particuliers, par l’intention sous la direction du hasard. Par l’intention aussi qui oriente le hasard. » dit l’artiste. Dans cet esprit, les élèves de S6 , après la visite guidée et quelques croquis, ont créé des fragments abstraits avec des gestes amples. « Être peintre, être poète, c’est toujours participer au combat pour la liberté. » Extraits du catalogue de l’exposition, Les lieux-Dits éditions, 2021

Forum Franco-Allemand à Strasbourg

Les deux classes de S5DE et S5FR sont allées, ce vendredi 8 novembre, au Forum Franco-Allemand qui se déroulait au PMC à Strasbourg. Ce forum, salon spécialisé dans les formations supérieures franco-allemandes, réunit chaque année en un seul lieu plus de 120 exposants parmi lesquels une centaine d’établissements d’enseignement supérieur, institutionnels et entreprises de France, d’Allemagne, du Luxembourg, de Suisse, de Belgique et d’Autriche notamment. Nos élèves ont donc pu découvrir une multitude de cursus possibles et commencer ainsi à se renseigner en vue de leur orientation post-baccalauréat.  

Foire de l’Étudiant à Luxembourg

Ce jeudi 7 novembre, nos trois classes de S6 se sont rendues à la foire de l’Étudiant à Luxembourg. L’un des grands intérêts de ce forum est de mettre en avant les possibilités d’études internationales, des écoles de 14 pays différents étant représentées. Nos élèves ont eu l’occasion de se renseigner aussi bien sur les études supérieures et la vie estudiantine que sur le monde du travail et les perspectives de carrière.